lundi 4 juillet 2016

Visite de l'expo. "La Bible, Patrimoine de l'humanité"

   Notre association "La Bible pour tous" vous invite le dimanche 2 octobre 2016 à visiter l'exposition "La Bible, Patrimoine de l'humanité", de l'Alliance Biblique Française, à l'abbaye de Belval, située à Troisvaux près de St. Pol sur Ternoise .

Un car, départ d'Arras, est prévu pour le transport avec le programme suivant:
-14h00 départ parking du Crinchon
-14h15 départ 6 rue Diderot (près de l'hôtel des impôts)
      -15h00 visite guidée de l'exposition
      -16h00 Conférence-débat sur le thème: "La force de l'écrit"
-17h30- 18h Retour vers Arras
-18h30-18h45 Arrivée à Arras.

Si vous êtes intéressé, veuillez nous transmettre vos nom, adresse, n° de tel. à notre adresse mail labiblepourtous@laposte.net.

Les frais d'entrée et de car sont pris en charge par l'association.

Date limite d'inscription: 25/09/2016

VENEZ NOMBREUX !                                                                                    


vendredi 1 juillet 2016

Aux Feuillantines, poème de Victor Hugo sur la Bible.

Un poème de Victor Hugo (selon l'article de Dominique Angers, du site ToutPourSaGloire.com).Référence ici.
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait : « Jouez, mais je défends
Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux échelles. »

Abel était l’aîné, j’étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d’elles.

Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d’une armoire, un livre inaccessible.

Nous grimpâmes un jour jusqu’à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fîmes pour l’avoir,
Mais je me souviens bien que c’était une Bible.

Ce vieux livre sentait une odeur d’encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire !

Nous l’ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et, dès le premier mot, il nous parut si doux,
Qu’oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.

Nous lûmes tous les trois ainsi tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.

Tels des enfants, s’ils ont pris un oiseau des cieux,
S’appellent en riant et s’étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.